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the clash - Page 3

  • Joe Strummer memories, épisode #3

    Les filles de Joe Strummer, Jazz et Lola parlent de leur père. Etonnant et sympathique.

    Enjoy!

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  • Joe Strummer memories, épisode #2

    Joe Strummer avec les Pogues, pendant son intérim, vers 1988-89. Shane MacGowan en vrac, Joe avait produit un album des poivrots irlandais. L'occasion de le voir sur scène pour des versions survoltées de London Calling et I Fought The Law.... Pour moi, ce fut à l'Elysée Montmartre. Et ce fut grand.

    Enjoy!

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  • Joe Strummer memories, épisode #1

    joe strummer, the clashLe 23 décembre 2002, Joe Strummer est mort. Onc' Joe, le Parrain d'un punk intègre, ascétique.

    Première constatation, Joe est mort à 50 ans. Quand tu en as 48, tu te dis que c'est très très jeune et carrément trop tôt pour aller rejoindre le territoire des ombres et des chasses éternelles.

    J'ai été et suis toujours fan de Clash. Il est des choses qui ne s'expliquent pas. J'avais 15 ans quand London Calling est sorti. Avec Never Mind The Bollocks des Pistols, ce fut l'un des albums-clé de mon adolescence. Un album parfait dont l'écoute reste un plaisir absolu.

    Cet album, je l'avais acheté lors d'un séjour estival en Ecosse, à Perth dans le Tayside. Un double vendu à 5 £. The Clash. Dont j'avais loupé le passage mythique à Mogador. Je sortais peu à l'époque, et n'étais pas parisien. Mais j'ai plongé dans le punk rock à la fin du punk. Quand la new wave a débarqué. Quand RTL diffusait des concerts des Starnglers le samedi soir très tard. Quand un concert des Ramones au Palace était un évènement, quand les Pistols avaient déjà splitté et que Johnny Rotten, redevenu John Lydon avait lancé PIL. A l'époque, j'avais été traumatisé par le chant de muezzin sur fond de lignes de basse monstrueuses de Metal Box. J'écoutais aussi The Wall, Unbehagen, Dantzig Twist, Highway to Hell, comme ça, en vrac. Parce que ces sons étaient nouveaux. Parce que j'étais venu au rock par les Beatles, Bill Haley et la BO d'American Graffiti. Parce que mes potes étaient fans de Supertramp. Je me plongeais avec délectation dans Rock & Folk chaque mois, j'achetais Libé parce que c'était le seul canard qui causait décemment de musique de jeunes, du moins celle que j'aimais.

    Mais Joe Strummer dans tout ça? Rude Boy, le film de Jack Hazan, m'a plongé au coeur même de la vie quotidienne de mon groupe favori, dont je connaissais par coeur les paroles de Lost in the supermarket, Spanish bombs, Guns of Brixton ou London's Burning. C'étaient des gauchistes. Mitterrand était Président. Les Enfants du Rock étaient sur Antenne 2.
    The Clash a splitté. C'était moche. J'en étais presque triste. Combat Rock était un bel album, pas le meilleur, mais renfermant des pépites. Et puis il y avait eu Sandinista. Le triple. La claque avec de tout, du punk, du jazz, du rockabilly, du punk, du funk... The Clash était immense.

    Les années ont filé. J'ai un peu délaissé Strummer en solo. Il y a eu l'épisode Pogues, un concert mémorable à l'Elysée Montmartre où Onc' Joe remplaçait Shane MacGohan, trop imbibé pour tourner avec son gang de soiffards irlandais. Joe avait chanté London Calling en dernier rappel. C'était l'extase.
    Avec les Mescaleros, Joe avait l'immense bon goût de reprendre Redemption Song de Bob Marley. Le genre de truc qui te fait dresser les poils sur tout le corps. Il l'avait même chantée en duo avec Johnny Cash. Autre immense moment. Il avait joué dans un film de Jarmush, quelques années auparavant. The Clash ne se reformait pas, même si on pouvait lire ça et là que les vieux compères, Jones, Simonon, Headon et Strummer avaient fini par se rabibocher. Sans toutefois, intégrité oblige, reformer LE groupe mythique. L'auraient-ils fait, je me serais rué nuitamment, j'aurais campé devant un quelconque Virgin Megastore ou Fnac pour être dans les premiers à décrocher le golden ticket. Mais, ça n'a pas eu lieu. Ce qui rend la chose encore plus belle et encore plus frustrante.

    Un jour de décembre 2002, Joe est mort. Je n'ai pas pleuré. J'ai passé l'âge. Mais j'ai eu mal quelque part. Parce que finalement la reformation du Clash devenait totalement impossible. Parce que mon adolescence commençait à se dissoudre. Parce que Bono continuait à parader parmi les grands de ce monde. Parce que Mick Jagger continuait à refaire le même album, moulé dans son jean slim. Il me reste Iggy, même s'il est trop media whore. Il me reste Neil Young. Il me reste John Lydon.

    Pendant quelques semaines, les Joe Strummer memories vont être des virgules musicales, pour revenir à l'essence de ce que fut The Clash, et garder allumée une petite flamme de rébellion rock'n'roll.

    Merci Joe.

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  • Bloc-note express N°156

    The-Green-Hornet-film-frelon-vert-Affiche-France.jpgLa magie de Michel Gondry appliquée au film de super-héros... C'est ça, The Green Hornet. Et quand je dis magie, c'est magie, fantaisie, humour. L'humour provient peut-être du scénario de Seth Rogen. Green Hornet est un film réjouissant, parce que ne se prenant pas au sérieux, sortant de ce fait des poncifs du film de genre. Certes, il y a la pyrotechnie habituelle, les bastons, les gros calibres, les poursuites, le vrombissement des moteurs. Green Hornet est un film d'action, et un buddy movie, avec les deux personnages antagonistes et complémentaires, Green Hornet et son complice-karateka, Kato. Le méchant, Christopher Waltz est délicieux, dans le genre psychopathe feutré, comme dans Inglorious Basterds. A voir!

    A part ça... Samedi après-midi à l'Espace Cardin, pour le second TEDx parisien. Idées, rencontres, dans une mise en scène délicate, animée avec entrain et humour par David Abiker. C'était mon premier TEDx. tedx_logo_ok.pngEt il fut séduisant, enrichissant, stimulant, inégal, mais rafraîchissant. Car il est bon de s'oxygéner l'esprit de temps à autre. Pas forcément en s'abrutissant, ou en faisant le vide absolu. Parfois, en se confrontant à l'immensément grand - interventions à propos du Big Bang, de la 4ème dimension - et à l'immensément petit, des concepts simples comme la beauté, les sens, la générosité. Entendre une experte de la chirurgie cardiaque parler d'artisanat, de couture et de plomberie pour décrire son quotidien. Sauver des vies, rendre le monde meilleur. La force de TEDx a été de rendre accessible des grands concepts. C'est la force des Grandes et Belles Personnes de partager leur savoir en des mots simples, en faisant le pari de l'intelligence. Note de synthèse à venir, résumé du TEDx 2010 en quelques verbatims.

    tunisia-flag.jpgA part ça, un despote, semble-t-il peu éclairé, qui s'enfuit avant que son peuple ne le mette en pièce façon Ceaucescu. Toujours une bonne nouvelle, n'en déplaise aux laudateurs de la théorie des dominos qui a prévalu pendant des années, au siècle dernier. Quelques dictateurs sud-américains ont tenu bon, au prix de remplissage de stades, liquidation et torture d'opposants. Et un jour, lâchage général, colère de la rue, renversement. Ca rappelle quelques lignes écrites par The Clash, à propos de répression:

    Clampdown (in "London Calling" - 1979)

    "In these days of evil presidentes
    Working for the clampdown
    But lately one or two has fully paid their due
    For working for the clampdown"

    Pour la Tunisie, affaire à suivre...

    Enjoy!

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